Parler de la Chine? En termes positifs??? En ces temps coronariens?
J’ai toujours été rebelle!
Il y a 35 ans je vivais en Chine. Un pays très communiste à l’époque, et où tout manquait. La précarité et la rareté étaient de tous les instants, en tout et partout. Nos conditions de vie étaient relativement sommaires il faut bien le dire. Le transport le plus efficace était le vélo. Les vieux bus étaient rares et se faisaient attendre durant des lustres. On s’y retrouvaient en nombre passablement plus élevés que permis, agglutinés comme des sardines et on respiraient grâce aux fenêtres qui ne fermaient pas, sinon nous aurions suffoquer. Cette masse humaine que nous formions nous gardait un peu plus au chaud l’hiver. C’est qu’il fait froid l’hiver à Beijing!
Comment résistions-nous au climat sec, froid, venteux agrémenté de tempêtes de sable soufflé depuis le désert de Mongolie intérieure et à la contagions du fameux Beijing Gan Mao (grippe)?
Bonne question. À l’époque, les ressources étaient maigres. Nous mangions quotidiennement de l’ail cru dès le matin. L’haleine générale était, disons-le, assez caractéristique j’en conviens.
Notre diète était peu variée et répétitive: riz, épinards, chou, tofu, germes de haricots Mung, tiges d’ail avec chance les jours de chance et de vaches grasses comme on dit qu Québec, courges amères selon disponibilité…en constituaient la base.
L’activité physique faisait partie du mode de vie mais pas comme une activité de loisirs. Les rares moments de loisirs consistaient pour tous à sortir dans les parcs pour pratiquer le Tai Ji, le Qi Gong, le Wushu ou jouer au badminton. La vie elle-même reposait sur des activités telles que marcher, se transporter à vélo, laver les vêtements à la main, monter les escaliers pied peu importe le nombre d’étages…tout était manuel et physique. Aucun confort n’était présent ou que ce soit et ce, pour tous les groupes sociaux…il n’y avait guère de classes sociales à l’époque.
En fait, il n’y avait à peu près rien du tout. À peine quelques vestiges d’une civilisation majeure éradiquée par le régime communiste pour faute féodalisme. Il n’y avait plus que l’absence matérielle qui était vraiment manifeste. Par bonheur, la volonté, la persévérance et certes la discipline demeuraient présentes et brillaient haut et fort.
Globalement, nous vivions plus par la force de volonté que par la suffisance de ressources extérieures. Comment l’impunité personnelles et sociale pouvait-elle être aussi forte et résistante?
Dose matinale et quotidienne d’ail cru, diète essentiellement végétale, mode de vie actif, décoctions d’herbes en cas de blessures cataplasmes et autres remèdes naturels, thé vert du matin au soir… nous permettait de vivre avec vigueur et un esprit fort. Quand l’esprit ne s’encombre pas du superflu matériel il se concentre alors sur sa propre force et les activités de perfectionnement et d’endurance jusqu’à l’atteinte de niveaux dignes de la plus haute voltige.
J’y ai été moins malade que je l’ai été durant des années de vie au Québec. Et pourtant ne l’ai pas eu facile… over training et blessures subséquentes, fausse couche accouchement à la dure…oups, pardon, à la chinoise communiste…et j’en passe.
Mon mode de vie a été radicalement transformé lors de ces années de vie. Moi qui sortait du milieu hôtelier avec tout ce que ça suppose, ma vie à pris un virage à 360°, pour le mieux et, à tout jamais! Mon être tout entier à été façonné au mieux grâce à cet épisode de vie que je considère encore comme le plus heureux de ma vie.
Pourquoi je vous dit ça?
Pour vous dire que la santé c’est global et somme toute assez simple. Il suffit de conscientiser notre style de vie, d’observer notre profil alimentaire, notre «mindset», nos priorités, et de faire des choix éclairés et non basées sur les diètes en vogue ni sur des probabilité de résultats éphémères et possiblement superficiels. Il s’agit de prendre la décision de faire les changements grâce auxquels nous optimiserons notre niveau d’énergie, notre résistance aux menaces extérieurs, notre équilibre et même notre dynamisme et notre joie de vivre tout autant que notre calme et notre bien-être général.
Simple, mais je mentirais si je vous disait que c’est facile. C’est pourquoi le support, voire le partenariat avec un coach doublé d’un engagement envers soi-même sont souvent requis pour parvenir à l’atteinte de nos objectifs. La motivation, la persévérance et la discipline ne sont pas toujours au rendez-vous et c’est là que la présence di coach ou partenaire, devient significative: on a RDV avec cette personne pour prendre un temps pour soi, pour faire le point et regarder ce qu’il en est. ceci, est certes un élément clé de la démarche.
Même les démarches les plus simples gagner souvent à être bien accompagnées.



